La formation des jeunes dans l’hôtellerie-restauration est un enjeu majeur pour les recruteurs. L’excellence passe par une technique maîtrisée et une éducation irréprochable.
C’est principalement ce que représente l’école Ferrières, symbole de la gastronomie et du luxe de notre secteur.
Les méthodes d’excellence de la formation hôtellerie-restauration
L’ école de l’excellence à la française : Ferrières
L’école Ferrière est une école située en région parisienne. Profondément attachée à l’excellence, les élèves sont traités aux petits oignons, dans des conditions d’apprentissage uniques.
En effet, le « Baron », restaurant gastronomique du château, le « Chai », bistrot à vins et « Antonin C. » sont de vrais établissements professionnels contrairement aux écoles hôtelières classiques proposant de simples unités d’application. Les élèves sont formés dans un environnement professionnel dès le début de leur formation.
Structurellement, l’école dispose d’un volet international notamment soutenu par la proximité de l’hôtel Paxton fréquenté régulièrement par une clientèle étrangère.
En terme de cursus, un art de vivre à la française est enseigné autour de la gastronomie, du vin, de l’hôtellerie, du luxe, du management et de la gestion. Finalement, des profils qualifiés polyvalents, avec une capacité d’adaptation rapide sont garantis aux futurs employeurs.
Des profils formés et qualifiés pour le monde du travail
Les métiers de l’hôtellerie-restauration impliquent de se former sur le terrain. Les écoles hôtelières tentent classiquement de reproduire cet environnement professionnel à travers des restaurants d’application mais ils montrent rapidement leurs limites.
Finalement, pour atteindre des profils formés et qualifiés pour le monde du travail, ne faudrait-il pas inclure dès que le début du cursus scolaire des immersions professionnelles dans un environnement ou les codes de la gastronomie et de l’hôtellerie françaises sont mis à l’honneur ?
L’éducation gastronomique des jeunes formés devrait également être repensée, que ce soit pour les postes en cuisine mais également, pour les postes en salle. Un rapport avec les produits de qualité et leur provenance pourrait être créé.
Des sorties sur les marchés de France pour nouer des liens directs avec les producteurs et les produits, des ateliers formation en immersion avec les artisans sur l’élaboration des produits (fromages, vins, charcuterie…), de tels modules seraient un vrai tremplin vers une formation opérationnelle d’excellence.
En effet, cette approche à la source mobiliserait de nouvelles vocations et donc, l’apparition de jeunes profils ultra qualifiés prêts à dévorer le marché du travail.
L’engagement des recruteurs envers la formation dans l’hôtellerie-restauration
Dans l’hypothèse où la formation française dans l’hôtellerie-restauration procéderait à une refonte totale, avec une dynamique nouvelle, les recruteurs auraient également une part du marché à respecter dans leur recrutement.
Pour insérer professionnellement des jeunes pousses motivées, les hôtels et restaurants seraient dans l’obligation d’offrir des conditions de travail adaptées basées sur leur savoir-faire. C’est indispensable car la motivation peut facilement devenir démotivation dans un environnement inhospitalier, impropre à la formation des jeunes.
Comment garantir un environnement professionnel avec un savoir-faire et des valeurs en accord avec les codes de l’art de vivre à la française ? Une qualification des recruteurs par les instituts de formation pourrait être à l’étude. Ces établissements, garants de la formation française, pourraient obtenir en échange un label à valoriser pour améliorer leur réputation auprès du grand public.
Finalement la qualification des candidats est un enjeu majeur pour le secteur. Le marché du travail souffre d’une cacophonie professionnelle sans précédent. L’état dispose des moyens pour redorer la formation à la gastronomie et à l’hôtellerie d’excellence. L’année 2017 sera une année présidentielle, en espérant qu’elle soit également une année providentielle pour la formation